7 novembre 2005
1
07
/11
/novembre
/2005
00:00
Ambiance feutrée, court moment de volupté, douce transgression.
On ne fait que penser, sans se livrer, s'envoler sans respirer.
Survoler les cris, les haines, les Abymes obscurcis de ces miasmes que ces hommes nous infligent.
De ces enfants qui hurlent en silence les denrées que d'autres engloutissent et qui ne sont ici que l'instant d'un rêve.
Contourner ces corps qui s'amoncellent parce que le feu retentit de chaque coté de la frontière.
Enfin par ces ailes je croyais en être libéré, mais les survolées ne les fera jamais taire, les désespères, les déshérités, les désillusionnés même d'en haut on les entend.
A présent voilà ma condition....